Chronique d'une relique - Les Carnets 1 abonné

Par Akseru

Eri se reveilla dans une marre de sang. les corps des riktus qui l'avaient attaquée jonchaient le sol, mutilés et méconnaissables. Elle compris qu'elle avait encore sombré dans les ténèbres... Elle décida de continuer sa route pour trouver le médecin.

Arriver à sa demeure ne fût pas compliqué, ce médecin vivait à la jointure du repaire Riktus, à croire que les Eniripsa sont des masochistes en puissance. L'accueil fut chaleureux, Miss sorti de chez elle rapidement et attrapa Eri avant qu'elle ne tombe à terre. Elle a certes fait plusieurs guerre mais elle reste humaine.

Quelques heures plus tard Eri se relève enfin et aperçoit l'Eniripsa.

" Ne crains rien, je t'ai soigné. C'était de la folie de venir ici les riktus sont redoutables..." lui dit elle, avec un sourire.

La culpabilité rongeait Eri. Elle était bien placée pour savoir que tout les magik riktus ne sont pas volontairement enrôlés. La peur d'une autre vie prise injustement la hantait désormais.

" J'ai vu ce qui s'est passé, tu es du genre colérique hein ? Tu devrais élever des dragodindes, ça détend." ajouta-t-elle.

" Je... j'ai deux amis dans la forêt qui sont gravement blessé, pouvez vous m'aider ?" lui rétorqua Eri, calme.

La réponse de Miss fut sans équivoque, elle mit ses affaires dans une sacoche puis suivit Eri jusqu'à l'endroit ou nos deux amis étaient restés.

" Féca soit loué, te voila Miss, Gh..." dit faiblement Akseru

La marque d'Akseru était désormais gigantesque , recouvrant tout son bras et également une partie de son torse. En voyant cela, Miss fit un pas en arrière.

" Ne me dites pas que vous avez affronter Well ? Pauvres fous !"

Miss sortit de sa sacoche une fiole. Avant de l'appliquer , elle prévins Akseru que ça risquait de piquer un peu.Puis ce fut le tour de Colette.

Son travail accompli, Miss décida de retourner chez elle, en laissant à Eri des instructions claires au sujet des marques et de comment s'en défaire.Mais elle précisa qu'Eri ne devrait lire ce papier que lorsque la situation l'exigera, pas avant.





Akseru et Colette allaient beaucoup mieux. Nos amis décident donc de se rendre à la place Vent d'orme afin de rejoindre le zaap. En passant non loin du Maître de clan de la zone, ils aperçurent l'actuel gouverneur d'Amakna, Moiq. de ce qu'Eri en avait entendu, il est gaga des Trools, ces créatures hideuses qu'on ne croise pas souvent, heureusement. La raison de sa présence sur ce pont marchand n'était autre que de la propagande banale.

" Ecoutez moi tous, la Grande Nouille m'a parlé cette nuit ! Elle m'a dis que notre peuple ne tarderait pas à souffrir.

Mais dans mon immense bonté , j'utiliserais toutes mes capacités pour préserver les culs terreux qui nous servent de magot national ! Je vais tripler la garde, tripler l'enrôlement de soldat, tripler le budget alloué aux Nouilles, et ce, pour vous servir, peuple amaknéen ! "

Un énergumène de plus, se dit Akseru tout bas.
Mais en arrivant devant le zaap de la place vent d'ôrme, ils eurent une petite surprise. Enfin petite, c'est relatif. Une 20aine de gardes armés jusqu'au dents les attendaient ici. Moiq arriva peu après.

" Nos services de renseignements nous ont renseignés que vous aviez fait un sacré carnage dans le repaire des magik riktus... Au cas ou vous ne le sauriez pas nous sommes en paix avec eux grâce à un traité, traité que vous venez de violer !

GARDES, emmenez moi ces idiots dans la plus belle cellule que vous trouverez , je vais d'ores et déja organiser l'execution publique. Nous devons désormais nous préparer au pire de la part de ces bandits riktus..."

Nos trois héros se retrouvent enfermés dans la prison d'Amakna. Akseru, positif de nature, rassures les deux demoiselles " Au moins ici, personne n'essayera de nous tuer !"

Eri a cru entendre l'expression " Execution publique " tout à l'heure... que leur réserve ce fou de Moiq ?

pendant ce temps, dans la salle du conseil Amaknéen.

" Moiq... si je t'ai accordé ces pouvoirs, ce n'est pas pour que tu en abuses.. tu doit accomplir ma volonté ! " dit une voix puissante et grave .

" Votre volonté ? Mais... je croyais que votre volonté était d'éradiquer tout ces spaghettis de la surface du monde de Douze ?"

" Principalement oui, mais..."

La voix s'arrêta un instant, Moiq resta dubitatif, puis subitement...

" MOIQ, PARS,PARS ET VAS AIDER CES TROIS PRISONNIERS. CECI EST LA VOLONTE DE LA GRANDE NOUILLE,JE TE DONNERAI LA FORCE DONT TU AS BESOIN."

Sur ces mots, la salle du conseil fut littéralement balayé par un courant d'air puissant. Moiq arborait une nouvelle armure. Il jeta sa couronne à terre, et se dirigea vers la prison.





La porte blindé de la prison valdingua , le gardien se pris un jabs suivi d'un uppercut en pleine face. Nos héros, intrigué par le bruit, commencèrent à craindre le retour de Well. Moiq entra, explosa le verrou de la porte et leur dit

" Je suis désolé pour tout à l'heure, j'étais aveuglé par de faibles ambitions humaines. Vous voila libre. Par ailleurs, j'aimerai, non, je dois vous accompagner dans votre quête."

Moiq parlait d'une voix forte, comme s'il voulait qu'on l'entende de loin.Le ton qu'il utilisait laissait penser qu'il jouait un rôle mais nos héros ne prirent pas le temps d'y penser, il fallait avant tout s'enfuir.

En sortant de la prison, ils tombèrent nez à nez sur...

" Alors petite, à ce que je vois tu es à même de défaire des riktus maintenant... hahaha" dit il.

Well, encore lui.Akseru et Colette gardaient un amer souvenir de lui. il était accompagné de 3 personnes très imposantes également, le combat promettait d'être rude.

Moiq s'avança, il désigna les 3 acolytes et nous montra Well. D'une magnifique charge il fonça de l'autre coté de la rive, avec les 3 compagnons sous le bras.Il ne restait plus que Well, enfin, c'est ce que nous pensions.

" Tu crois que mes marques ne servent qu'a faire souffrir la cible ? Bien sûr que non ! "

Well agita sa baguette en direction d'Akseru et la marque de son bras se mis à briller très fortement. Une aura bleuâtre apparut et ses yeux devinrent rouges.

Il se dirigea vers Well et sorti son bâton de féca et le pointa en direction d'Eri.

prise de panique, elle ouvra le papier que Miss lui avait donné, et le lit :

" L'effet d'une marque de renaissance ne s'enlève que par la mort. Je suis désolé Eri, mais un jour ou l'autre, tu devra tuer Akseru..."

Une fois encore, Eri tourna son regard vers le ciel, mais Amung n'était pas la. Cette fois, le rodhon lui manquait bel et bien...

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