Wakfu: l'histoire parallèle 2 (partie 1) - Les Carnets 19 abonnés

Par CegyYgec

Prologue

Il avait 1 an.

Combien de fois avons-nous annoncé la fin du monde? Trop pour pouvoir le compter. Avions-nous raison de s'inquiéter? Peut-être. Sur la Terre, un homme est arrivé. À lui tout seul, il a mit la planète sens dessus dessous. Quelques petites menaces bien placées, et voilà! Le monde était à sa botte. La suite, personne ne la connait. L'homme a disparu, et le danger a été réfuté par les gouvernements. Les évènements qui ont signés ces jours horribles ont marqué plus psychologiquement que physiquement.

Mais il y a un secteur qui a été beaucoup touché. Dans la ville de Gatineau, à environ deux heures de Montréal, se trouve un endroit qui a reporté de multiples faits étranges avant même la communication interplanétaire de l'individu. Dans une rue du Plateau, une famille a été tuée par une bête à défenses de sanglier, des créatures magiques ont détruits des bâtiments, des enfants ont disparu, et même une pluie de météorites, dont il ne reste plus rien, a détruit l'asphalte à plusieurs endroits! Heureusement, les travaux publiques se sont rapidement affairés à tout réparer.

Quelques jours après qu'un portail eut apparu dans le ciel, une maison fut complètement reconstruite à l'endroit même où la précédente avait été complètement rasée. On remarqua rapidement que personne ne voulait acheter le bâtiment; on le considérait maudit, porteur de la mort, et certains disaient même qu'elle était hantée. On baissa les prix, encore et encore, jusqu'à ce que quelqu'un accepte de la prendre. Finalement, les camions de déménagement arrivèrent, et les cartons commencèrent à se décharger. Puis vinrent les nouveaux propriétaires.

C'était une femme, avec son fils. La maman portait son bébé la grosse majorité du temps, mais pouvait le laisser seul, puisque celui-ci était assez habile sur ses jambes pour marcher. Ainsi, elle le laissa dans la maison se dégourdir pendant qu'elle aidait les déménageurs.

Pour le petit bambin, c'était une toute nouvelle existence qui commençait. Avant, il vivait dans un petit appartement avec ses parents. Il n'a pas eu le temps de connaitre beaucoup son père; à peine un mois après sa naissance, ce dernier a quitté sa mère pour une raison inconnue, la laissant seule et désespérée. Après quelques mois de dépression, elle a graduellement reprit goût à la vie, et, avec son fils, a décidé de déménager pour enterrer les souvenirs du passé. Tout cela, le garçon l'a vécu avec le sourire, puisque trop inconscient des difficultés de sa mère. L'important, pour lui, c’était l'amour que lui apportait sa maman, rien d'autre.

Maintenant, il était libre. Il pouvait se déplacer où il voulait dans cette nouvelle demeure. En clopinant, il se dirigea vers le patio arrière. Usant de toutes ses forces de bébé de 12 mois, il ouvrit la porte vitrée et se jeta dans l'herbe, un sourire jusqu'aux joues. C'était si bon, la nature, laisser flotter le vent dans sa chevelure rousse et agiter ses bras dans le gazon pour faire enfuir les insectes! Il ferma les yeux, se laissant baigner dans la lumière du soleil. Puis, comme un nouvel explorateur, il décida d'inspecter ce mystérieux territoire qu'est la cours arrière.

L'enfant se faufila dans un grand buisson, jouant à la cachette avec le papillon rouge et jaune qu'il venait d’apercevoir. Soudain, il remarqua une lueur. Au milieu des tas de feuilles avait germé une fleur, une fleur lumineuse. Une douce lumière bleutée s'échappait des pétales, hypnotisant le petit garçon. Il s'approcha. C'était décidé: cette plante allait rester avec lui toute sa vie. Jamais il ne quittera le buisson, pour aucune raison du monde! Rien ni personne ne pourra le déloger de cet endroit magique! Il...



Tiens, une voix féminine. Sa mère l'appelait. Il se dirigea aussitôt vers cette personne qui le nourrissait et le logeait, en oubliant sur le coup la fleur. La maman le prit dans ses bras, et le serra fort contre elle.

''Mais où étais-tu passé? Je t'ai cherché partout!''

Elle caressa les cheveux roux de son fils, et jeta un regard vers les boites et les caisses. Ses yeux portaient l'espoir du changement qu’amenait leur déménagement.

''Aujourd'hui marque le début de notre nouvelle vie, Andyspak.''

Il avait 1 an.Page suivante

Page 1 2