Dans la ville de Montréal, la vie avait presque repris son cours normal. Les voitures circulaient dans les rues comme avant, tout danger de bombe avait été écarté. La police locale et les services publiques s’affairaient à réparer les dégâts causés par le tremblement de terre de la veille. On avait annoncé aux nouvelles, à la télévision et à la radio, que les responsables avaient été arrêtés et que la menace n'avait plus de raison d'être.
Aux périphéries de la ville, le Mont Royal s'était calmé. Des barrières empêchaient momentanément les visiteurs de passer. Des camions, voitures et fourgonnettes spécialisées entraient et sortaient du terrain. Des agents passaient des détecteurs sur le sol, pendant que d'autres faisaient des analyses sur des arbres et les cratères. Ils portaient des uniformes foncés, et certains avaient des costumes jaunes ou blancs. La zone du combat était passée au peigne fin.
Une luxueuse voiture noire arriva, et se stationna aux abords des clôtures. Une grande dame en sortit. Ses longs cheveux noirs descendaient jusqu'aux hanches, et sa robe moulante laissait transparaitre ses gracieuses formes. Elle s'avança d'un pas ferme vers le barrage. Un garde l'interpella:
''Vous ne pouvez pas passer, madame. Cet endroit est interdit au public.
Sans s'arrêter, elle lui montra sa carte d'identité.
- Certains de mes hommes sont déjà sur les lieux, dit-elle. Je dois aller superviser.
- C'est parfait, tous vos papiers sont en ordre, annonça le garde après l'avoir vérifié. Vous pouvez passer.''
Gardant sa démarche professionnelle, la femme pénétra dans la forêt. Rapidement, elle déboucha dans une clairière. Des va-et-vient pullulaient autour d'elle.
''Triling! Triling! Triling!''
Elle mit son cellulaire à son oreille.
''Oui?... Non... Nous maitrisons la situation, il n'y a pas lieu de s'inquiéter... La GRC?... La police fédérale ne peut plus rien, on leur a déjà fait confiance, et ils ont démontré qu'Ils n'avaient pas les capacités nécessaires à prendre en charge le problème... Non, je vous le dis, nous nous occuperons de tout... Quoi?... Nous avons retrouvé Andyspak? Son épée?... Qu'est-ce que vous dites?...
Il y eut une pause.
- Nous trouverons une solution. Entre temps, interdisez son accès à quiconque ne faisant pas partie de mon équipe. Terminé.''
La dame aux cheveux noirs replaça sa coiffure vers l'arrière d'un geste de la main. Un homme s'approcha. Iol transportait un paquet transparent bien fermé, qui contenait des pièces de métal.
''Madame Cundan, dit-il à sa supérieure. Nous avons trouvé ceci sur le terrain vague. Peut-être que ça vous intéressera.''
Elle prit le sac de plastique, et regarda à l'intérieur. Ses membres se crispèrent. Elle resta quelques instants sans bouger, puis s’éloigna pour se placer un peu plus loin, seule. Une larme coula sur sa joue, une larme de colère.
''Je ne pourrai jamais lui pardonner. Pour tout ce qu'il a fait. Pour tout ce qu'ILS ont fait. Ils ont tué mon mari. Ils ont tué mon fils. Aussi vrai que je m'appelle Isabella, ils vont payer!
Elle souleva le masque de xélor brisé devant son visage.
- Wayh. Bryan. Je vous vengerai!''
Page précédenteDerniére modification le 28/09/12 é 01:58
Même si j'ai découvert le carnet n.1 il y a à peine 3 semaines je me suis abonné à chacun des carnets bien que l'histoire aie démarrée beaucoup plus tôt !! :)
Je suis impatient de voir la suite des evennements !!