NDA: A partir de maintenant seront exposés des résumés de ce qui s'est passé en jeu. Etant donné qu'il y a de nombreux trous, je changerais de page chaque fois qu'il me semblera necessaire de montrer cette absence de résumé, et le confirmerait par [absence de résumé]
Bonne lecture!
(Pensée, extrait d‘un journal 1, « Bar de Bonta »)
Je suis arrivé à Bonta. Ça l’air moins grand qu’Amakna, mais ça a l’air tranquille. La taverne semble vide, les gens qui s’y trouvent sont calmes. Pourtant, la nuit va arriver... Ils ne picolent pas ?
J’ai entendu une dispute derrière le bar. On n’entend qu’eux, apparemment. Ho, j’espère qu’ils ne vont pas en venir aux mains...
On ne me connait pas, ici. Il ne semble pas y avoir de rejets des « blancs » contrairement à Amakna. Je me promène depuis quelques temps sans ma cape. Les gens ne écartent pas, personne ne m’a rien lancé. Je peux peut etre passer pour un citoyen lambda.
Pour une fois, je vais essayer de les arrêter. Je n’ai jamais aimé la violence, mais à Amakna, pas question d’essayer de les raisonner... Penser à la survie avant tout.
Je me lance, abordant les deux cra. La dame m’a lancé un regard qui m’a pétrifié sur place. Regard de haine. Une amaknéenne ?
Elle est partie en plantant le cra. Il s’appel Farn, et dit qu’il veux bien être mon ami.
« Ami » ?
(Pensée, extrait d’un journal 2 : « début de connaissances »)
Je me suis installé dans un coin de la taverne. J’écoute. Sans que je comprenne pourquoi, on m’a proposé de me lever et de m’assoir à une table. Il y a une sacrieuse, un xelor et un cra. La sacrieuse s’apelle Lisiana. Le xelor, c’est Chield Time, ou Chield. Le cra ne s’est pas présenté. Ils sont gentils. Pourquoi ?
Miss Lisiana dit que je ne devrait pas rester dans mon coin, me faire des amis. Encore ce mot « ami » ?
Je me suis renseigné un peu. La cratte rouss qui s’appel Matsuko fait bien partie d’une guilde, les « Tisseurs De Rèves ». J’ai vraiment envie d’en faire partis. Mais voudra-t-on de moi ?
( Pensées, extrait d’un journal 3 : « Les amis ? »)
Chield me parle souvent en m’appelant son « ami ». Qu’est ce que ca veux dire ? J’ai tout oublié il y a environ huit ans.... J’ai jamais eu d’amis. Chield dis qu’on peux compter sur ses amis. C’est pas sur un boulier qu’on apprend à compter, pourtant... ? Je comprends pas. Ce serait une liaison particulière entre deux humains, ils peuvent se confier l’un à l’autre. C’est une simple question de confiance ? Chield dit que ce n’est pas si simple... Que ça se sent avec le cœur. J’ai un cœur de pierre. Est-ce que ca peux marcher avec moi ?
Farn lui as dis de laissez tomber, que je finirais bien par trouver tout seul un jour. Mais quand ?
J’ai l’impression de passer à coter de quelque chose d’important, sans cœur... Mais j’ai peur de faire remonter ma haine en le libérant...
Qu’est ce que je doit faire..... ?
J’ai peur de moi... Qu’est ce que je cache sous ma coquille de pierre.... ?
Ca va exploser.... Vague de haine....
( Pensées, extrait d’un journal 4 : « rève aux Tisseurs de reves... »)
Ca fait quelques jours que je suis là, je trainasse, on me remarque...dans le bon sens du terme. Je pensait pas ca possible. J’ai rencontré d’autre membres des Tisseurs De Rève. Ils m’ont appris que Matsuko était la chef, justement. Je vais avoir un gros problème de recrutement on dirait.... Elle me hait avant de me connaitre.
Ca ne change pas beaucoup d’avant finalement. Mais disons que la raison a changée.
J’ai rencontrée Lisiana, une sacrieur, et les deux enis de la guilde, Feuille et Dark Mousy.
Mousy m’a ouvertement enguirlandé en me disant de pas baisser les bras. Ce gars est un peu particulier... mais il m’a motivé.
Je vais pas laisser tomber comme ca.
Je gagnerais ce badge de Tisseur.
Il faudrait qu’il retrouve ses bras, ce Mousy....
(Pensées, extrait d’un journal 5 : Je réussirais ? »)
Je travail dur. Les autres membres m’ont expliqué que les Tisseurs regroupaient des artisants doués. Pour ca, vu que j’ai pas un sou en poche, il faut que je puisse récolter les matériaux dont j’ai besoin, tout seul. A mes gants, hache, pioche, et faux.
Au turbin, on va leur montrer.
Je gagne quand même à être connu. Je traine souvent à la taverne. J’ai vite repéré que c’était « le » lieux d’échange, surtout au niveau informations. Il y a quelques jours, par exemple, en ouvrant les oreilles, j’ai entendu une rumeur sur les Tisseurs. Ils essaieraient de prendre le pouvoir, planqué derrière leurs métiers. Ils ont niés ouvertement. Je ferais comme si j’avais rien entendu.
J’ai demandé à Farn pourquoi Matsuko haïssait les enis. Apparemment, des énis auraient rasé son village. Je pensais pas que ça l’énerverais autant en essayant de lui signaler que je n’était pas comme eux, lorsqu’elle est repassée à la taverne.
Elle cogne dur...
Ouille....
Ne pas abandonner.
Accroche-toi.
(Pensées, extrait d’un journal 6 : « Bat toi ou crève ! » )
Que dois-je faire ?
On dirais que toute ma vie est vouée aux echecs. On m’as souvent dit qu’il vallai mieux que je disparaisse.
Un Rituel de Sacrifice ? Ca n’as plus l’air si terribe quand on y pense...
J’en ai parlé à Chield, de cette idée de sacrifice.
« Tu veux mourir ? »
J’ai pas pu repondre entierement. Juste le temps de dire quelque chose comme « j’y pensais mais.. ».
Il m’a planté une lame en plein milieu de la poitrine.
C’est étrange. J’ai l’impression de flotter dans un lieu sans sortie. Quelle sortie, puisqu’il n’y a pas d’entrée, pas « d’ailleurs » ?
J’ai vu un bébé pendant un court instant. Moi ? Je ne sais pas, je crois que oui et non... C’était étrange... J’ai regretter de n’avoir pu aller plus loin avec cette histoire de guilde. Mes souvenirs ont commencés à s’embrouiller, comme si on me les volait.
Et puis, je me suis relevé. Chield m’avait bien tué. J’ai une enorme tache blanche sang sur mon haut vert. Pourquoi suis-je vivant ? Pourquoi m’avoir tuer puis rammené ?
« Alors, tu veux vraiment mourir ? Certain ? »
« Non, c’est trop affreux..... »
Je crois qu’il a souris.
« Voila ce que je voulais entendre. Debout, et bat-toi. »
C’était ça. Il voulait me faire comprendre que ce n’était pas le moment.
Je ne suis moralement et mentalement pas prêt à disparaitre.
Chibi Albynn, par Blanche
(pensées, extrait d’un journal 7 : « Travail acharné »)
Monsieur Mousy est incroyable. J’ai rencontrée une des ses amies, d’ailleur, Yourri. Une eniripsette a l’air sympathique. Il tentait une arcane en pensant fortement à quelque chose. Quand je lui ai donné ma théorie et qu’il a reussi à completer son arcane, il m’a dit « T’es un genie, bravo petit ! »
J’ai vraiment pas fait grand-chose pourtant...
J’ai réessayé de parler à Matsuko. Et j’ai voulu insister avec les enis. J’aurais pas du. J’ai cru qu’elle allait me tuer pendant que jétait au sol. C’est à cause de ma couleurs qu’elle s’acharne, finalement ? Elle a dis que non :
« Tu ferait mieux de trepasser. Je me moque de ta couleur, tu peux bien la garder, mais si tu te reincarne, j’espère que tu changera et prendra un autre dieu que ce blasphème d’Eniripsa ! »
Je crois que je suis dingue. Je veux pas laisser tomber.
Les quelques autres Tisseurs que j’ai rencontrés sont gentils avec moi. Lisiana me dit aussi de pas laisser tomber. Ils m’encouragent.
Je vais bucher cette nuit et je reviendrais demain à la taverne. Si je montre à Matsuko que je suis un travailleur acharné, elle ne pourra pas refuser ma candidature.
Enfin, j’espère....
( Pensées, extrait d’un journal 8 : « Rousse furie »)
Lisiana est passée me voir, elle a dis qu’elle devait m’amener quelque part. Je vois pas où elle m’emmène, mais je la suis. On arrive à un cabanon, et en rentrant, on a du mal à voir. J’entends juste un hurlement : « qu’est ce qu’il fait ici, lui !! »
Matsuko !? Où je suis tombé ?
A force de regarder, je vois que ca ressemble à une réunion. Matsuko est sur une caisse, debout devant d’autres Tisseurs, reconnaissables à leur tatouages, ou leur badges selon la personne.
Ils sont cinq ou six dans la salle. Un sacrieur bloque la sortie, les autre m’entourent, Lisiana se met dans un coin.
A moi de me débrouiller ?
A moi de me débrouiller.
Je sait pas s’ils cherchent à me protéger de Matsuko ou à m’empêcher de fuir, toujours est-il qu’il y a un rempart de Tisseur entre elle, moi et la porte. J’essaye de palabrer, mais elle s’en moque. De toute façon, pas question de fuir. Matsuko, à force de grands geste, envoi balader les Tisseurs, jusqu'à ce que sa seconde, Cryptale, la ralentisse, et me demande de sortir pour discuter au calme. Je reste donc dehors devant la porte. Je ne fuirais pas. Sur le moment, je n’y ai même pas pensé. Cryptale sort, mais avant que j’ai le temps d’écouter sa question, Matsuko arrive, ayant réussi à se débarrasser des autres Tisseurs, apparemment. Elle m’attaque, une fois de plus. Cette fois ci, elle est bien décidée à me tuer....
Je vais pas faire le poids, là.... Tout seul, peut être, mais avec les autres Tisseurs qui viennent m’aider...
(Pensées, extrait d’un journal : 9 « Non, pas le feu !! »)
Bagarre générale devant le cabanon. Je m’y attendais pas, mais apparmeent, les autres Tisseurs s’opposent encor à Matsuko. Wolrenzo le sacrieur, Cryptale, Lisiana, Yeldorth... En face, il y a seulement Matsuko.
La bataille est serrée. Quelle puissance incroyable ! Ses simples flèches sont capables de traverser les planches du cabanon, derrière lequel j’essaye de me planquer. Enfin, pas assez pour m’atteindre non plus. Malgré le fait que Cryptale, Xelorette en puissance, la ralentisse, la crâ change de type de flèches.
De là ou je suis, je vois les flèches qu’elles prépare.
Rouge, ardent, flamboyant. Du feu !
Non, pas ca !!!
Trop tard, je l’ai vu.
Pyrophobie.
(pensées, extrait d’un journal 10 : « Sale gamin ! »)
Cet eni est détestable. Il a l’air agar à me fixer avec ses yeux de merlan frits ! Et puis parler de mon passé devant tout le monde...de quoi il se mêle, franchement ?
Et il a fallu qu’il se mette en tête de rentrer dans MA guilde.
Tssss. Qu’est ce que j’ai fait à Crâ pour mériter ca, je me le demande !
Je vais lui décocher une flèche brulante à l’arrière, ca lui apprendra. Avec de la chance, il reviendra avec un autre Dieu en tête, pas ce blasphème d’Eniripsa.
Pourquoi il me fixe, qu’est ce qu’il a encor ?
Il peux pas penser en silence, aussi au lieu de marmonner...
......Il a dis « enis qui revenaient d’Ohm » ?
Là il a intérêt à s’expliquer.
S’il a quoi que ce soit comme rapports avec ces deux là....Il est mort.
Mouai....parents adoptifs tués par ces deux fous. Un peu la même idée qu’a Ohm, mais technique différente. Tout compte fait....hm...
Il est pas bien épais ce coco là, je sais pas ce qu’il a dans la tête mais il a deux bras et deux jambes, ca sert toujours ca.... Donc si on peux il tient vraiment à être un Tisseur...il fera ce qu’on veux....
Je fais signe à tout le monde de revenir à l’intérieur. Il a l’air complètement à plat. Pas très forte, la nouvelle recrue. Enfin on va pas lui demander des prouesses non plus.
Je lui mets le tatouage de guilde, et le présente officiellement :
« Je vous présente donc.... »
Sur un élan d’enthousiasme, je manque de dévoiler mes pensées :
« NOTRE ESC...heu.... le concierge de guilde. Voila. »
Décidément il faut que je me surveille.
Manquerais plus qu’on puisse entendre mes pensées à travers ma bouche, tiens.
Reste dans ton coin, l’éni, et continu à te taire.
Au moins un bon point pour lui.
Le silence, on s’écrase devant sa supérieure.
( pensées, extrait d’un journal 11 : « La persévérance »)
Je suis littéralement sur les rotules. Qu’est ce qui s’est passé ? Je lève le nez et je vois Matsuko en face. J‘ai bien cru que mon cœur allait s’arreter de battre, mais elle avait l’air aussi crevée que moi.
Pyrophobie, encor ? J’espère que j’ai pas fait de blessures graves....
Quoique avec mes capacités, j’avoue que ca m’étonnerais, ca.
Elle me demande ce qui s’es passé avec mon histoire d’Ohm et des deux enis et que ma survie peut bien dépendre de ce que je vais répondre.
Je lui ai raconté globalement : parents adoptifs, revoltes des paysans pour discrimination, les deux enis revenant de Ohm qui brulent mes parents et ma maison, ma fuite ensuite.....
Elle a l’air pensive. J’espère que j’ai rien dis de mal.
Elle rentre dans le cabanon et invite tout le monde à en faire autant.
J’ai un peu peur, mais Lisiana m’invite à rentrer.
Officiellement, Matsuko dis devant les membres présents :
« Je vous présente.... (elle me montre de la main) NOTRE ESC... heu... le concierge de guilde. » J’ai le signe de guilde tatoué sur le bras.
Esclave-concierge, hein ?
C’est mieux que rien.
Mousy avait raison.
Persévérance.
Ca paye.
( Pensées, extrait d’un journal 12 : « premier jour de Tisseur »)
Esclave, concierge, peut importe, je suis quand même un Tisseur. Je vais tout faire pour monter dans l’estime de Matsuko.
Persévérance, pas vrai ?
Feuille, membre de guilde, se sent traquée. Je suis là, je vais l’aider. Je sait pas si je vais beaucoup retarder l’assassin... mais c’est mon devoir. Feuille a besoin d’aide, je doit la lui donner. Question de role.
Etre là pour tout le monde, c’est le mien, non ?
Je fais connaissance avec Mousy en même temps. Quel gars incroyable quand même.
Et quelle puissance aussi !
Dans quelle guilde je suis tombé, c’est celle des puissances menacées, ou bien... ?
L’assassin qui en a après Feuille, avant que je le reconnaisse, m’a invité à une table, et, couteau planté dans ma main, m’a bien fait comprendre que si je continuais à interferer, c’est plus qu’une main que je risquais de perdre la prochaine fois.....
Feuille et Chield ont soigné ma main, mais malgrès tout, je reste sur me positions. Je dois proteger Feuille, coute que coute. C’est mon devoir de membre.
Et de toute façon, c’est Matsuko qui me tuera si l’assassin attrape Feuille.
J’ai travaillé tout ce que j’avais aujourd’hui pour montrer à la chef que je ne suis pas un fénéant. Mais du coup, je me suis retrouvé à plat. Je faisais une sieste dans mon coin de la taverne quand je me suis fais reveiller...Par Matsuko. Elle était furax et m’a traité de fénéant. Je lui ai alors montré mon travail du jour.... Grosse baffe.
Aie, elle claque fort....
« Arrete de t’épuiser au boulot, et va dormir dans un endroit séant ! Et mange, on dirais une planche à pain ! »
Mais j’ai toujours été une planche à pain... Je suis un eni, pas un sacrieur ou Mousy...
Elle m’a donné une bourse pour que j’aille à l’auberge. Je n’y vais pas, et je n’utiliserais pas cet argent. La cabane où il y a eu reunion sera très bien.
Un bon sol dur, comme toujours.
Sans la peur de se faire reveiller....
( Pensées, extrait d’un journal 13 : « Bataille contre un assassin »)
Ce dingo est passé à l’action ! Feuille est coincée dans le souterrain, face à l’assassin... Je passe par l’arrière pour me mettre entre eux. Pas question qu’il gagne.
Il dit avoir tué Mousy qui s’opposait aussi.
Si c’est vrai, je ne vais pas faire le poid longtemps.
Mais si ca permet à Feuille de se cacher, ca sera déjà ça.
Peur de mourir ? Bof, ca fait un bail que je savait que je mourrai prématurément. Haine des Albinos oblige.
Desendu du plafond, un ange noir lance un grand :
« C’est pas fini ! je suis encor debout !! »
Mousy, entrée fracassante. Un gars arrive, l’assassin lui demande un coup de main. Le gars en question a l’air peu enclin à l’écouter, mais l’aide quand même. Trois contre deux.
Le combat lancé, on fait comme on peut. Mousy est KO à terre. Pas assez rapide. On va y passer aussi ?
Fin du combat. Le collègue aidant l’assassin a fini par changer de camp, il l’a frappé dans le dos. Feuille et moi on tient juste sur nos jambes. Mousy est toujours à genoux.
L’assassin prend position. Il va tuer Mousy !
Je sait pas pourquoi j’ai sauté devant lui. En plein dans le ventre. Sous la surprise, le tueur a relaché la tension sur son arme, je la lui ai arrachée des mains. Cette fois c’est sur, je passe pas l’heure.
Je me serais pas fait accepter de Matsuko, au final.
C’est dommage.
Je croyais que des anges d’Eniripsa venaient m’ammener devant ma Déesse, mais non, la mélodie vient de pas loin.
Chield, a gauche, essaye de me faire survivre avec une mélodie enchantée. Ca a pas l’air concluant, j’ai toujours mal.
Une autre mélodie vient se joindre à celle du xélor. Un air plus vif, plus entrainant. L’air est plus puissant, mais semble juste destiné à me faire survivre aussi.
A droite, je vois le gars qui a aider l’assassin. Il a une longue flute de pan, et joue de manière... magique.
Chield s’arrête, mais la mélodie de l’inconnu est tellement puissante qu’elle suffit à elle seule. Il regard Chield, celui ci hoche la tête, et l’inconnu me porte dehors.
Feuille, Mousy... qu’est ce qui leur est arrivé ?
Je vois pas devant moi.
Je dois ressembler à une grosse épave avec cette épée dans le ventre.... et je vit encor....
Chield retire l’arme. Elle est serieusement imposante. Ca fait drôle de voir cette épée sombre avec un filet blanc le long de la lame. Le sacrieur inconnu ne cesse pas de jouer. Il arrive à demander à Chield de me sortir de là, toujours en continuant de jouer, avant de prendre le relais. Il m’installe sur la terrasse en ruine de la taverne, et me demande pourquoi je suis ici. En fonction de ma réponse, il me fait vivre ou mourir.
J’ai rien à cacher. Je suis venu en ville en espérant trouver des gens qui veuillent bien me laisser vivre, simplement.
Et maintenant que je suis là.... J’ai juste envie de protéger ceux qui m’acceptent comme je peux.
Il m’a soigné. Regénération accélérée forcée, ca a épuisé mon energie.
Il s’appelle Pan Dae Mon Ium.
Albynn au clair de lune, par Deora
( Actions 1, hommage à Dark Mousy )
Kaito, dit Dark Mousy, arrivait toujours à se relever. Dans ce cas ci, il eu du mal, mais ce n’est pas un vulgaire assassin qui allais l’arrêter. S’il en voulait à Feuille, il faudrait lui passer sur le corp et sur l’âme ! Mais il n’arrivait quand même pas à bouger assez vite. Il se battais beaucoup plus que fuyait, il avait donc du mal à apprendre les vitesses de fuites. Il allait se faire transpercer.
C’était sans compter un autre eni qui ne l’entendait pas de cette oreille. Celui-ci se fit latéralement embrocher à la place du visé.
Il y eu une flaque blanche sanguine, et Mousy lâcha sa rage.
L’assassin venait de s’en prendre à un ami, il n’allait pas laisser passer ca !
Ce type le payera de sa vie. De son âme. De tout ce qu’il pouvait avoir pour un assassin.
Ses ailes devinrent noires de colères, tandis que des ombres sombres l’entouraient.
A l’arrière, le blessé était pris en charge par deux mugisciens, des magiciens musiciens. Leur mélodie forçaient le blessé à survivre malgré l’attaque fatale qu’il venait d’encaissé.
Même désarmé, le tueur n’en était pas moins dangereux. Quand on a cette profession, on apprend à tuer avec tout.
Néanmoins il semblait déstabilisé sans son arme spéciale. Un coup de cette lame suffisait a trancher tout, tellement le fil était fin et tranchant.
Et il ne l’avais plus, alors qu’il se retrouvais face au pire des adversaires : un ange noir très en colère.
En garde, l’assassin était prêt à toutes éventualités. Sauf celle là. Du nom de Kaito Mousy.
D’un coup d’aile noire, Kaito dark Mousy balança du minerais présent sur les parois du souterrain. Il fut obligé de se protéger avec les bras, des plumes noires accompagnant la pluie d’or et de diamants bruts. Kaito Dark mousy en profita pour passer au dessus de lui, longeant le plafond, confondu avec les ombres d’épouvante créés par les minerais affleurant les rochers.
L‘assassin ne voyant plus que Feuille face à lui, s’avança et reçu un coup mémorable sur le crane. Mais le iop était robuste.
Mousy l’attaqua alors en chaine à coup de lames, le tueur utilisant ses protèges poignets d’adamante pour parer chacune des attaques. En voyant qu’il ne l’atteindrait pas comme ca, Kaito Dark Mousy changea de tactique. Il obligea le bonhomme à reculer jusqu’au bout du souterrain. C’est une vieille mine, et il restait toujours de ci de là des rails ou des planches. Comme dans ce fond. L’ange noir marche violement sur une planche de bois qui brisa la garde du iop, ouvrant un large point faible.
L’ange noir revint voir son amie. Celle-ci ne s’était pas risquer à bouger, en cas de coup fourré venant du tueur. Kaito Mousy observa rapidement que, hors mis un peu de fatigue, la dénommée Feuille allais bien. Quand au blessé, les deux mugiciens l’évacuaient dehors en vu de soins intensifs. Cela n’inquiétait pas plus l’ange, il était convaincu qu’il s’en sortirait.
« Un coup pour un coup. Celui là lui aura été fatal. »
Un tueur de moins.
Un sauveur de plus.
(pensées, extrait d’un journal 14 : « Cœur pur »)
Aujourd’hui, j’ai vu une cra des plus étranges...
Apparemment, c’est un esprit. Elle a passé sa main à travers mon corp, mais sans me faire mal.
Elle a dit sonder mon cœur, je me suis sentit bizarre, comme si je volais. J’ai pas encore appris, pourtant. Puis elle a dit que j’étais pur. Presque pur, et qu’elle entraperçevait une tache sombre de mon cœur en sondant mon âme. Elle dit que je dois y prendre garde. Je n’ai pas compris. Je comprendrais en temps voulu. Les esprits sont au dessus de nous, qui peut dire quels messages ils veulent nous transmettre.... ?
Au fait, la demoiselle eniripsa que j’ai rencontré en arrivant a disparu...
Elle avait failli se noyer dans la fontaine. Elle a du rentrer chez elle.
Est-ce que cela me regarde vraiment... ?
( Pensées, extrait d’un journal 15 : « Meurtor Vi »)
Il est vraiment fort..... Je crois que je comprend l’idée d’ami, maintenant. Il veux se battre contre le voleur de souvenir de son amie, un démon nommé Meurtor Vi. Apparemment, celui-ci collecte des souvenirs. Je sait pas ce qu’il en fait, mais l’amie de Mousy se rappel plus grand-chose, du coup. Yourri, je crois. Je pense que Mousy est mon ami. Je veux l’aider, mais je sais pas faire grand-chose.... Je peux quand même essayer, peut être.
Ce Meurtor Vi a attaqué Esprit Seltz. Qu’est ce qu’il veux ? Qu’est ce qu’il cherche ? Je sais pas. Pas plus pourquoi il s’en prend à nous. Il a fait prisonnier Pan, ai-je entendu dire.
C’est décidé, je vais les aider.
Mousy, Lisiana, Feuille, Seltz... Ce sont mes amis et je vais les aider.
Il faut sortir Pan de là-bas..... Je lui dois la vie, moi.
La vie....Feuille...comment vas-tu après l’attaque de ce tueur.... ?
Où es tu passée....
(Pensées, extrait d’un journal 16 : « Changement en Esprit »)
Un étrange Xelor est passé à la taverne. Il a pas arreter de me fixer, surtout au niveau de mon tatouage de guilde. Lisiana est entrée. Soudainement, le xelor louche a mis sa main sur mon front et.... je me suis retrouvé derrière lui. Sauf que j’était aussi devant lui.
Un passant m’a traversé.
Je suis un esprit ?
Pourquoi a-t-il fais ca ?
Je le poursuit dehor en lui disant que me rendre mon corp, mais il refuse. Lisiana regarde mon corp betement figé, passant sa main devant mes yeux. Puis comprenant que le Xelor a fais quelque chose de pas net, elle le poursuit aussi. Elle ne semble pas me voir. Personne, d’ailleur. J’ai l’impression que je ne parle pas, pourtant ce xelor m’entend. Et pas Lisiana. Lisiana s’enerve contre lui, et il dis alors :
« Bon, tu veux savoir ce que je lui ai fait, hein ? Alors voilà. »
Il tend à nouveau sa main de bandelette, par reflexe je me jette pour accrocher son bras mais je le traverse lamentablement. Cela l’amuse. Soudainement, Lisiana me parle. « Al ? Qu’est ce que tu fais là ? »
Il m’a rendu visible pour Lisiana. Pourquoi ?
« Prend soin de lui, il va avoir une existance très longue ! »
Reviens... !!
Parti....
(pensées, extrait d’un journal 17 : « Peine d’un Esprit »)
Je ne sais pas quoi faire. Je tourne en rond, je ne peux pas passer mon temps avec Lisiana. Elle doit dormir et travailler aussi. Très peu de personnes me voient. En revanche, je capte tout. Dans mon état, j’entends même les pensées. Elles volent autour de chacun, libre comme l’air.
C’est bizarre, mais sans corps, j’ai l’impression de pouvoir mieux me concentrer. J’ai rapidement trouvé comment filtrer les pensées. Mousy et Feuille sont passés, Lisiana n’a pas du tout convaincu Feuille concernant mon état. En revanche, Azure, la colocataire, a bien essayé de lui dire où j’étais..... En se payant aussi sa tête.
J’ai remarqué, en traversant les gens, je provoque des frissons, comme de l’eau froide ou un courant d’air.
A propos de courant d’air.... Matsuko est passée aussi. Elle s’est un peu enervé sur mon corp vide... Je vais avoir des bleus si j’arrive à revenir.....
Si j’y arrive....
Mais rapidement elle est passée à autre chose. Elle a collé mon corp à « faire la sieste » dans un havre sac, et part s’occuper d’un iop qui l’interpellais.
Il s’appel Darkebra, et il vient d’Ohm lui aussi. Il aurait été élevé par le père de Matsuko, étant orphelin des rues. Il vient proposer ses services comme garde du corp. Matsuko l’a donc testé. Il s’est fait completement déboiter. Mais je pense qu’avec un peu de temps, il fera un excelent garde du corp. C’est un iop.
Son regard est emplis d’interessement.... Oui, Matsuko est très belle.....
Il va devenir fort. A ce moment, je suppose qu’il paraitra plus attirant....
Pourquoi cela me chagrine un peu ?
(pensées, extrait d’un journal 18 : « Devenir un vrai soigneur »)
Le Xelor est repassé. Lisiana se bat contre lui... Elle veux qu’il me remette dans mon corps, mais.... Il refuse et commence à la battre, fortement. Il s’est débarassé d’Esprit Seltz, j’ignore comment. Il a une étrange épée appelée Virenium. C’est à cause d’elle, on dirait.
J’ai reussi à rentrer dans mon corp par un tour de force. Ou plutôt j’ai reussi a faire rentrer mon corp en moi. J’ai l’impression d’en etre plus détaché, maintenant.
Meurtor a laissé Lisiana pour morte au sol. Mais j’ai reussi à la soigner tout de même. Mes sorts de guerisons se sont un peu améliorés, mais ils sont vraiment faibles.
L’élément soignant est l’eau. Il doit y avoir un moyen de l’utiliser autrement...
J’échaffaude déjà une théorie.
Il faut que je contrôle l’eau. Alors seulement, je serais digne de ma religion.
Alors seulement, je pourrais soigner tout le monde.
Je pourrais soigner mes amis.
(pensées, extrait d’un journal 19 : « Je crois que.... »)
C’est une journée plutôt calme par rapport à ces derniers jours. Un garde n’arrete pas de suivre Matsuko tandis qu’elle déambule dans la taverne. Il l’aime. Mais elle refuse toutes ses avances. Ca le désespère un peu.
Pourtant quand je me regarde dans l’eau à coté de lui, je suis certain de ne pas me tromper en disant qu’il a toutes ses chances. Bien né. Garde. Fort. Honnête. Poli.
Parfait, quoi.
« Essayez encore, vous avez vos chances. »
Mais pas moi...
J’ai beau voir nos expressions déconfites semblables dans l’eau, je sais que peine perdue pour moi. Qu’est ce que je voit là-dedans ?
Un faible petit eniripsa habillé comme un paysans, voir pire.
Inutile de rever, je ne ferais jamais partis du même monde que la chef et sir Dwin’z.
Je ne peux même pas me permettre d’y penser.
(Action 2 : « le garde, la gardienne, le concierge. »)
Matsuko vit revenir le garde d’un mauvais oeil. Derrière lui, en fond de plan, le concierge de guilde fixait l’eau de manière insistante. Il y avait des poissons dans le coin ?
Le iop Dwin’z salua une fois de plus :
- Matsuko, je te propose un défi.
- Ha, oui ?
La cra s’en fichait éperduement. Quand elle l’aurait mit au tapis, elle pourrait enfin...
- Si tu gagne, je te laisse tranquile. Mais si je gagne, je t’invite à diner.
Matsuko releva brusquement la tete vers son interloquteur, soudainement interéssée. Un diner gratuit ?
Dans son dos, son garde du corps Darkebra le iop noir ne lachait pas des yeux son collègue, paré à bouger en cas d’attaque. Cryptale lisait debout au bord de l’eau, souriant légèrement en enendant la proposition de diner. Matsuko, à un diner romantique ? Ha !
- Adjugé ! Kebra, reste en dehors de ça !
- Ouibienm’dame !
Plus loin, le concierge fixait la scène de son air triste habituel. De quoi déprimer ceux qui restaient trop à son contact, pensait Matsuko, pourtant Kaito semblait très content d’être en sa compagnie. Et d’autres, aussi. Etrange. Encore plus étrange, elle l’amusait sans qu’il fasse exprès. Il l’agaçait aussi, pourtant.
Le combat pris place. A l’étonnement de tous, hors mis Cryptale, ce fut le garde qui gagna. Assise au sol, Matsuko reprenait son souffle.
- Je vous dois un diner, alors.
- Ouai !
La chef de guilde se releva immediatement, toute trace de fatigue déjà disparue. Seule Cryptale ne pensait pas qu’elle avait vite récupéré : « Matsuko ne passerait jamais à coté d’un diner gratuit. Une vraie mère enutrof. Elle s’est juste laissée battre. »
Matsuko paraissait ravis à la perspective d’un diner. Elle suivit le iop qui l’emmenait dans la taverne, puis elle hurla :
- Hey, les Tisseurs, venez manger c’est monsieur qui régale !
- Manger !!
Le iop courra comme un dératé à l’idée de se remplir la panse. Cryptale ferma son bouquin dans un « pof » et suivit calmêment le garde surexcité. Celui-ci s’arréta à l’entrée :
- Hey, le concierge, à la bouffe a dit la chef !
Il fit un mouvement de bras vers l’eni resté au bord de l’eau. Le concierge eniripsa, qui ne pensait pas que la règle s’appliquait à lui, suivit la Seconde. Il se sentait mal à l’aise dans les tavernes, à moins d’être assis seul par terre et dans un coin.
Matsuko s’installa rapidement à une place, dos à la porte sud pour etre face au comptoire. Pas de serveur ou de tavernier en vue. Le garde du corp s’installa à coté de sa chef, fixant le garde d’un air insolent. Le regard disait clairement « nananère ! ». Le garde du donc se contenter de s’assoir face à son invitée, tandis que la seconde se mit à sa gauche. Al se dirigea vers la table, et obliqua, s’installant au sol derrière Dwin’z. Puis il vit que tout le monde le fixait, comme on fixe une bete curieuse.
- Bah qu’est ce que tu fou, y reste une place là !
- Ha, je...heu....
Il se leva sous les regards. Darkebra le fixait en souriant de toutes ses dents, Matsuko était plongée dans le menu, Cryptale dans son livre, et le garde semblait un peu surpris de l’attiude générale. Déconfit aussi. Il avait espéré un repas en tête à tête, mais peut etre qu’il ne faut pas trop demander la première fois. Et puis, c’était déjà un bon début. Il se leva, direction la cuisine.
- Bien, que voulez vous manger ?
D’un débit précipité, Matsuko sortis :
- Une platée de groin bien cuit, une soupe de poisson-chacha, un bon plat de viande de bouftout bien grillé, une bonne choppe de bière et un pain surprise d’Amakna, pour commencer.
Hors mis Cryptale, qui conaissait sa chef par cœur, les trois autres regards fixèrent la chef, sûre d’elle. Elle avait commandé pour tout le monde ? Il fallait qu’elle connaisse parfaitement ses guildiens pour cela...
La chef se tourna vers son garde :
- Bon, à toi maintenant.
Le garde fit comme si tout était normal. Le iop protecteur n’avait rien suivit, et donna son plat, et Cryptale restait plongée dans son livre, habituée à l’estomac sans fond de sa chef.
En revanche, Albynn était estomaqué. C’était sa commande personnelle ? Comment pouvait-on manger autant !? Puis il se dit que les riches devaient avoir un estomac sans fond, comme leur portefeuille. Surement plus habitué a avoir l’estomac remplis à ras bord que les autres. Sans lever le nez de son livre, Cryptale sortis :
- Une soupe d’esturgeon pour moi. Ecaillez bien avant de faire bouillir, les écailles ont tendances à s’accrocher aux parois de l’estomac et à empecher de digerer, à la longue.
Dwin’z revint avec un pain surprise d’Amakna et cinq choppes de bières sur un plateau. Il posa la première devant son invitée, puis une a une, les autres devant les invités de son invitée. Albynn regardait sa choppe comme un piou regarderait un couteau : « c’est quoi ce truc là ? ». A sa gauche, le garde du corp avait engloutis la sienne, de la mousse lui restait comme une moustache. Il sourit de toutes ses dents à l’eni qui ouvrit grand les yeux, hébété.
- Al, ferme la bouche quand tu manges pas !
L’eni s’éxécuta, tandis que sa chef se mit à devorer litéralement son pain. Le garde revint avec les soupes et le plat à l’allure étrange du garde du corp.
- Et toi, tu veux quoi, petit ?
- Hein ? Heu.... Je ne connais aucun de ces plats...
Pris au dépourvu, il ne savait que répondre. Il n’avait jamais vu un plat entier de plus près que trois mêtre. Soit il se contentait des miettes des assiettes lorsqu’il arrivait à passer dans des tavernes désertes, soit il cuisait lui-même un morceau de bouftout ou un piou la pluspart du temps. Les boufouts étaient souvent mis en étable aux heures ou il peuvait sortir à Amakna.
Sentant sa gène, le garde prit un plat classique, apprécié par tout estomac lambda.
- Va donc pour la cuisse de bouftout façon Bonta et ses légumes !
Le iop Darkebra rigola, puis envoya un coup de coude bien balancé à l’eni :
- Ca va te renplumer un coup, un peu de viande, monsieur Végé-t’as-pas-grand-chose !
- C’est végétarien, Kebra, pas végé-t’as-rien, lui lança négligemment la xelor.
Le coude de coude du iop se faisait l’effet d’une bourrasque de tempête sur l’eni, qui s’aggripa au bord de la table pour ne pas glisser en arrière. Cela ne fit que renforcé le rire du garde du corp... qui tomba vraiment en arrière, faisant pouffer Matsuko. D’un mouvement parfaitement impossible, le iop se releva sur son tabouret. Il était sur le dos, puis il se retrouva assis. C'est comme si, soudainement, quelqu’un l’avait redressé avec une corde, au lieu de se relever tout seul. Il était resté droit comme un I pendant toute la translation. Cryptale songea : « les iops sont si idiots que même leur muscles ne savent même pas qu’il existe des lois de physique pour se relever... » Elle plongeait sa cuiller dans son bol à interval régulier, mangeant calmement son repas, sans cesser de lire. Albynn, de son coté, pensait que c’était Cryptale qui avait relevé le iop, en remontant son temps.
Dwin’z revint, posant les trois milles assiettes devant Matsuko, et le plat classique devant l’eniripsa qui se démenait mentalement au maniement du couvert.
- Alors, tu es chef de guilde. Ce n’est pas trop dur ?
L’interpellé continua de baffrer en répondant :
- H’est ha hout hé hours hachil mvais on hait ahec.
Pensanit que c’était son devoir, le concierge entrepris de traduire les paroles:
- C’est pas tout les jours facil, mais on fait avec.
Le iop regarda le concierge de guilde :
- J’ai déjà eu des conversations avec des gens si estropié qu’ils avalaient la moitier des mots, alors je comprend, Albynn. Mange, plutôt.
- Ha ...Oui, pardon... Excusez moi...
Advisant que Matsuko et Darkebra mangaient avec les doigts, le concierge se dit qu’il ne risquait rien à faire de même. Contrairement au iop, il préférait manger la cuisse cuite en y allant doucement, sans se goinfrer. Un repas pris lentement callait plus longtemps.
- Parlez-moi un peu de cette guilde qui vous tient tant à cœur.
Cette fois, Matsuko fit attention de ne pas parler en ayant la bouche remplie. Elle valait mieux qu’un type à la machoire fracuturée, tout de même !
- Je l’ai fondée en arrivant à Bonta. Nous sommes une guilde de marchands. Fabriquer, vendre, acheter, transporter... Tel est notre travail. Sauf pour la tête de iop à coté, lui, il sert juste d’avant-garde.
Coude sur la table, toute l’attention de Dwin’z était porté sur son invitée. Cryptale avait fini, restant apparemment plongée dans son livre, sans perdre une miette de la conversation. Le garde du corp rigolait du concierge qui cherchait à boire la boisson alcoolisée. Première fois qu’il essayait de boir ce genre de boisson. Sa grimace fit marrer le iop qui, pour montrer l’exemple, lui prit la choppe des mains et l’avala d’un coup. Silencieusement, Albynn lui montra sa désaprobation en secouant la tete. Jamais il ne reprendrait de ce truc amer.
- Que vous arrive-t-il de vendre, par exemple ?
- Nous sommes très diversifiés. Cryptale, ma seconde, tient les comptes si vous voulez savoir. Un iop est chargé de veillé au grain pour toutes les possesions de la guilde. Evidamment, il sait que s’il vend quoi que ce soit pour lui même, je lui decoche une flèche où il la sentira passer.
Elle disait ça en souriant mais chacun savait aussi qu’elle ne plaisantait pas. Albynn s’était personellement pris des flèches et des coups dans l’arrière train. Darkebra et Cryptale aussi, d’ailleur, s’étaient pris de ses flèches.
- Wolrenzo est notre fabriquant d’armure et ébèniste. Lisiana s’occupe des armes de corps à corps. Kaito et Feuille sont surtout des... pisteurs. A la recherche de clients necessiteux. Le Concierge se charge de la propreté du local, des armes à distance et des ressources premières. Je m’occupe personellement de maroquinerie et de cuisine. Il m’arrive aussi de coudre.
Attendant la question suivante, elle se remit à manger rapidement. Cryptale fixait son voisin à gauche, le soi-disant concierge. Il avait fait irruption d’une manière un peu étrange, en y pensant. A peine arrivé d’on ne sait où, il était tombé sur Matsuko, et à partir de ce moment là, avait décidé à tout prix à rentrer en guilde. Cela ne lui semblait pas net. Encore moins quand elle s’appercevait que bien du monde le trouve sympathique, surtout dans la guilde. Elle ne croyait plus aux coincidences, depuis le coup des Shushus dans son village.
- En tant que marchand, vous n’avez jamais voulu vous occuper du Gouvernement ?
Albynn cessa de manger à la question. Cryptale leva les yeux vers l’homme. Etait-il au courant ? Darkebra, en parfait iop, n’avait rien suivit aux histoires politiques des Tisseurs, se contenta de rire, comme à chaque fois qu’il était largué. Voyant que Matsuko ne cillait pas, Albynn et Cryptale firent comme de si rien n’était. Intrigué par la seconde, le concierge essaya de lire le titre du livre qui interessait tant Cryptale. Un livre au titre runique. Il n’avait jamais vraiment appris à lire cette écriture, manquant surtout d’un professeur ou d’un manuel d’apprentissage, il ne reconnu que le symbole désignat les Shushus. Pourquoi s’interessait-elle tant à ces monstres de Rushus ? Celle-ci baissa légèrement les mains pour cacher le titre.
Le regard sévère de la seconde, juste au dessus des pages, ne l’incita pas à poser de questions, ni même à s’interesser plus au sujet.
- Nous sommes de simples marchands. Tout ce que nous pourrions gagner en politique, c’est des prix plus bas. Que d’effort pour un maigre avantage. Faire campagne, payer la présentation, se faire connaitre... Très peu pour nous.
- Vu ainsi, je suppose que cela se défend.
Il se racla la gorge, et demanda :
- Dites moi, vos parents devaient être de fameux marchands pour...
- Ils n’étaient pas marchands.
Le ton était sec, son regard devenait de braise. S’appercevant qu’il se baladait en territoire hostile, Dwin’z changea de sujet :
- Et qu’est ce qui vous distrait, sinon ?
Il pensait à la lecture, ou aux tournois. Il fut doublement surpris lorsqu’elle pointa du pouce vers sa droite sans cesser de manger.
Le garde du corp s’entrainait à coup de rafale. Sur son voisin l’eniripsa. Il avait décidé de l’embeter pour rigoler. Son objectif était les ailes cartilagineuses du Concierge. Main à plat, il essayait de les froler du bout du majeur. L’eni, comme tout ses compadres, ne supportait pas qu’un étranger y touche, se débattait tant bien que mal en repoussant les mains, ses ailes tréssautaient en le faisant grimacer chaque fois qu’il les touchaient. Finalement agacé, l’eni lui envoya un sort de soin en plein figure, et l’eau lui coula sur la figure noire du iop. Celui-ci cessa ses attaques, essayant de loucher sur son nez ruisselant. Embarassé et paniqué, l’eni chercha une serviette et la tendis au iop trempé. Le garde du corp ignora la serviette et lança une autre attaque de rafale vers la Seconde. Celle-ci ne réagit pas du tout. En apparence du moins. Le iop figé, bras tendu au dessus de la table, avait manifestement recu un sort de ralentissement extrème. Elle sortit un œuf de pioulette qu’elle posa en équilibre sur le dessus de la main du iop figé, et se décala de la trajectoire. Le iop repris vie instantanément. Sous la vitesse, l’œuf roula le long de son bras et alla s’écraser sur ses genoux. Le iop fixa la flaque jaune, puis se marra.
- Ha, je vois. Vous tenez énormément à votre guilde.
- Les Tisseurs sont plus qu’une guilde.
Elle continua à fixer les trois compères. L’eni essuyait la figure du iop, puis lui tendis la serviette pour qu’il s’ocupe lui-même de son entrejambe trempé d’œuf, son teint blanc avait pris la couleur du plumage des pioulettes. Cryptale souriait légèrement en coin, tenant toujours son livre à la verticale devant elle, fière d’avoir rabattu son caquet au garde du corp. Comme à son habitude, le disciple iop se marrait en épongeant l’œuf.
- C’est une famille.
Adoptez Albynn... Ou pas! Page précédentePage suivanteDerniére modification le 02/03/13 é 10:45
Liste des principales mises é jour :
30/10/12 - Ajout d'images, ajout de six nouveaux paragraphes
06/12/12 - Ajout du journal actuel (page 12)
...Hrem, pardon, l'emotion...
Ben, j'ai pas finis, mais je vais le mettre t'inquiete pas, j'ai deux cents pages à meubler, alors, hein!
Bah, bien sur que j'vais en parler, gros, c'est le journal de Byby, allo, toctoc!
Tiens, j'vais mettre la suite illico vu que j'ai "rien" à faire.